En 1939, Simenon écrivit, à Nieul-sur-Mer, deux nouvelles, qui parurent d’abord dans le journal Sept Jours, puis furent éditées en 1950 par les Presses de la Cité, dans le recueil Maigret et les petits cochons sans queue. Ci-dessous, les dates où parurent les préoriginales de ces nouvelles.
L’Homme dans la rue (15 et 22 décembre 1940)
Vente à la bougie (20 et 27 avril 1941)
Pendant l’hiver 1941-1942, Simenon rédigea, alors qu’il résidait à Fontenay-le-Comte, la nouvelle Menaces de mort, publiée en préoriginale dans le journal Révolution nationale, du 8 mars au 12 avril 1942. La nouvelle fut éditée pour la première fois en 1992 dans le tome 25 de Tout Simenon paru chez Omnibus.
En juin 1945, Simenon, installé à l’Hôtel de Cambrai, rue de Turenne à Paris, écrit la nouvelle La pipe de Maigret. Celle-ci sera publiée, avec le roman Maigret se fâche, dans le recueil La pipe de Maigret, premier volume de la saga publié par les Presses de la Cité, en juillet 1947.
En 1947, Simenon réside au Canada. Il y écrit quatre nouvelles mettant en scène le commissaire. Ces nouvelles seront publiées en octobre 1947 dans le recueil Maigret et l’inspecteur Malchanceux.
Le Témoignage de l’enfant de choeur (rédaction à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, le 28 avril 1946)
Le Client le plus obstiné du monde (rédaction à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, le 2 mail 1946)
Maigret et l’inspecteur Malgracieux (rédaction à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, le 5 mai 1946)
On ne tue pas les pauvres types (rédaction à Saint Andrews, le 15 août 1946; publication en préoriginale dans Les Œuvres Libres en juillet 1947)
Simenon, installé à Carmel-by-the-Sea (Californie), rédige la longue nouvelle Un Noël de Maigret, du 17 au 20 mai 1950. Elle sera publiée dans le recueil homonyme en mars 1951.